Le président du Conseil patronal des Energies renouvelables du Sénégal (COPERES), Abdou Fall a souligné, mercredi à Dakar, la nécessité pour l’Afrique de mettre en oeuvre des politiques énergétiques permettant d’inverser la tendance actuelle au réchauffement du climat.
"C’est pourquoi, nous estimons qu’il est de notre devoir de nous organiser davantage pour pouvoir jouer pleinement notre rôle en tant que secteur privé dans la promotion des énergies renouvelables", a-t-il dit à la cérémonie de lancement du COPERES.
Le COPERES est une association qui regroupe des opérateurs du secteur privé des différentes filières des énergies renouvelables.
Selon les initiateurs, dans le contexte de la transition énergétique en cours et suite au tournant marqué par la COP 21 de Paris en termes d’engagements des Etats et de la communauté internationale, le secteur privé sénégalais et africain spécialisé dans la production des énergies renouvelables entend jouer son rôle.
Il s’agit aussi, ont-ils-dit, d’occuper sa place dans la mise en œuvre de la politique nationale de mix énergétique, en particulier pour l’atteinte des objectifs de 20% d’énergie propre à l’horizon 2017.
Pour Abdou Fall, l’atteinte de cet objectif est d’autant plus primordiale que la communauté internationale en a pris conscience lors de la dernière réunion de la COP21 à Paris qui a été un catalyseur permettant aux pays de s’organiser autour d’un consensus.
"C’est la première fois que les pays en développement et en particulier les pays africains, chacun en ce qui le concerne, sont allés à Paris avec un programme national non dépendant d’une source budgétaire ou financière additionnelle", a-t-il fait valoir.
D’après Abdou Fall, "cela marque la volonté politique de chaque état de vouloir jouer son rôle et d’occuper sa place dans la lutte contre le réchauffement climatique".
De même, l’ancien ministre de la Santé a souligné que c’était "la première fois que les 54 pays africains mènent une initiative commune sur les énergies renouvelables en se fixant des objectifs quantifiables et mesurables".
"Cela a permis pour la première fois aux principaux partenaires au développement de s’engager à mettre en place des fonds permettant à l’Afrique de réaliser 10 gigawatts d’énergie renouvelable à l’horizon 2020", a souligné M. Fall.
LTF/PON
Source : APS
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