L’Association Demain la Terre, créée en 2004, rassemble aujourd’hui 8 entreprises agricoles fruits et légumes de taille moyenne, réunies autour d’une même vision de l’agriculture et du développement durable, alliant environnement/biodiversité, économie et social. Demain la Terrea développé son propre cahier des charges : la Charte Demain la Terre. Celle-ci vise à apporter aux consommateurs les preuves crédibles de l’engagement des producteurs, axée sur trois priorités : la santé, la qualité et le respect de l’environnement. Son application est contrôlée annuellement par un organisme indépendant. Afin de conserver un haut niveau d’exigence et l’impartialité nécessaires à une telle démarche, un Comité de contrôle a été institué assurant le pilotage technique de la Charte et validant la conformité d’une production auditée à la Charte Demain la Terre.
Demain la Terre en quelques chiffres (2015) :
Le SNA, créé en 1920 puis remanié en 1957 pour satisfaire aux nouvelles exigences de la loi, accueille indifféremment les apiculteurs isolés par le biais de sa revue l’Abeille de France désormais indépendante du syndicat, comme les apiculteurs regroupés en associations ou syndicats. Il a pour buts de représenter les syndicats adhérents, de défendre les intérêts économiques de leurs membres auprès des Pouvoirs Publics et des autres associations apicoles françaises, de favoriser et de promouvoir le développement de l’apiculture française et la production de miel indigène et d’améliorer les connaissances techniques des apiculteurs. Le SNA est membre d’Apimondia, la fédération internationale des associations apicoles. Le SNA est partenaire de l’Institut Technique et Scientifique (ITSAP), il est membre fondateur de BeeLife (Fédération des syndicats européens) qui prend la forme d’une ONG pour faire passer ses messages à Bruxelles.
Le SNA en quelques chiffres pour 2015, c’est 32000 adhérents, 119 antennes départementales et environ 580 000 ruches (1 pour certains à plusieurs centaines pour d’autres, voire pour quelques-uns quelques milliers). Le vice-président est d’ailleurs apiculteur professionnel avec 1500 ruches et trois salariés.
Les deux structures ont établi un partenariat visant à améliorer la prise en compte des pollinisateurs dans les pratiques agricoles. Le SNA siège désormais au Comité de contrôle de l’Association Demain la Terre ; ainsi, il pourra apporter son expertise et son regard sur les améliorations déjà portées en faveur des pollinisateurs et celles qui peuvent l’être. Plusieurs pistes sont d’ores et déjà à l’étude. Pour les producteurs de Demain la Terre, la prise en compte des pollinisateurs dans leurs pratiques a débuté il y a près de 10 ans. Depuis, à titre d’exemple concret, l'équivalent de 7 terrains de football est semé en prairie mellifère chaque année.
Pour Robert Franchineau, Président de l’Association Demain la Terre, « beaucoup évoquent et s’inquiètent de la question des pollinisateurs. Les producteurs de Demain la Terre sont impliqués sur ce sujet par leurs pratiques quotidiennes et les relations qu’ils nouent localement avec les apiculteurs. Le partenariat avec le SNA vient mettre en lumière et conforter cette implication. »
Pour Yves Védrenne, Président du SNA, « l’abeille n’a pas besoin de l’homme mais l’homme a besoin de l’abeille. C’est pourquoi il est important que tous les apiculteurs rejoignent notre Fédération et s’inquiètent avec nous du devenir de notre environnement et des cultures mellifères et autres, comme le font les producteurs de Demain la Terre ».
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