Les ministères en charge de la Santé, de l’Education nationale et de l’Alphabétisation, en collaboration avec le ministère de la Famille et de la Solidarité nationale ont organisé une caravane de presse pour le changement de comportement social.
La campagne a été lancée le 8 juillet 2017 par le Conseiller technique, le Dr Bangagné Lansandé de la santé en présence de la représentante de l’United Nations Population Fund (UNFPA), madame Edwige Adékambi. Cette campagne qui va se dérouler sur deux semaines se fait avec l’appui de la Banque mondiale, de l’UNFPA et de SWEDD. Les actions de sensibilisations vont porter principalement sur la planification familiale, la scolarisation des filles et leur maintien jusqu’au secondaire.
Pour ce faire, les organisateurs entendent mobiliser et engager les communautés (populations, leaders religieux et coutumiers) et les autorités politiques et administratives au niveau local dans la mise en œuvre du projet SWEDD (Autonomisation des femmes et le dividende démographique au Sahel). La représentante de l’UNFPA, madame Edwige Adékambi, a indiqué « qu’à travers cette campagne nationale de communication, le Burkina Faso va bâtir et consolider l’alliance nationale pour l’adoption de comportements favorables à l’éducation des filles, la planification familiale, le mariage des enfants et l’autonomisation économique des femmes et des filles ». Au cours de ce lancement, on a noté la présence remarquée sur le terrain des hommes de médias et des acteurs de la société civile qui accompagnent la lutte contre ces disparités. Et, à en croire le coordonnateur national du (SWEDD), Abdoul Karim Ouédraogo « cette campagne de communication va se dérouler notamment dans plusieurs zones jusqu'à Korogho en côte d’Ivoire».
Pour mémoire, le Burkina Faso s’est engagé avec cinq autres pays que sont la côte d‘Ivoire, le Mali, la Mauritanie, le Niger, et le Tchad, à mettre en œuvre ce projet, avec l’appui de la Banque Mondiale et de l’UNPA afin de lutter contre des taux de mortalité maternelle, néonatale et infanto-juvénile et de promouvoir l’autonomisation des femmes.