Au pays des hommes intègres, le monde de l’éducation est confronté de nos jours à de multiples crises sociales. Les grèves et les débrayages de tous ordres souvent accompagnés de violences sont fréquents dans les établissements. Cette violence dans les écoles impacte négativement la qualité de l’éducation et de la formation. Afin de mobiliser et de renforcer les capacités des acteurs de premier plan face aux menaces que la violence fait peser sur le climat scolaire et universitaire , Le Conseil national pour la prévention de la violence à l’école (CNPVE) a organisé du 19 au 21 juillet 2017 , un atelier de formation sur la « communication non violente en milieu scolaire et la mise en place de mécanismes de veille et de prévention de la violence dans les établissements ».
Pour proposer des pistes de solutions afin d’apporter des réponses adéquates à la culture de la paix et partant à la prévention et à la gestion de ces violences dans les établissements, les participants venus des 13 régions du Burkina Faso ont bénéficié de 5 modules de formation. Monsieur Anicet Adaloué Liliou, juriste/formateur en éducation à la paix a abordé la problématique de la violence en milieu scolaire. Il a analysé entre autres la question de l’autorité de l’enseignant et la communication non violente, les bases de la communication non violente et les mécanismes de résolution pacifique des conflits. L’occasion a été également pour le CNPVE de présenter sa structure et de faire une communication sur la mise en place de mécanisme de veille et de prévention de la violence dans les établissements.
Selon le formateur, la communication non violente est une démarche concrète qui permet d’aborder et de résoudre des situations complexes en favorisant la synergie entre les individus et la cohérence dans l’action. Elle s’appuie sur deux attitudes à savoir la parole impeccable et l’écoute active.
Il a ajouté que la médiation et la réconciliation occupent une place de choix dans la résolution des conflits.
Pour les participants, la formation leur a permis d’être conséquemment outiller pour être eux-mêmes des acteurs de la paix au sein de leurs établissements.