Le Sri Lanka a renforcé sa gestion du commerce d'espèces sauvages en devenant le premier pays à mettre en ligne un système de permis électroniques développé par la Conférence des Nations Unies sur le commerce et le développement (Cnuced) et la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d'extinction (Cites).
Le Département sri lankais de conservation des espèces sauvages (DWC - Department of Wildlife Conservation) a déployé le système appelé “eCITES BaseSolution” en février 2020, dans le but de mieux contrôler le commerce légal d'espèces inscrites à la Cites et empêcher le commerce illégal. Le système a délivré son tout premier permis eCITES dès sa mise en service.
La Suisse a financé la conception du système, menée conjointement par le Secrétariat Cites et le programme de la Cnuced pour l'automatisation des douanes : Asycuda.
Il s'agit d'un système rentable de gestion et de régulation du commerce légal d'espèces inscrites à la CITES pour les autorités nationales compétentes en matière de contrôle. “Cette solution contribue de manière significative à nos efforts de lutte contre le commerce illégal d'espèces sauvages, en particulier pour les Parties qui n'ont pas accès aux systèmes de gestion des permis électroniques," a déclaré Shamika N. Sirimanne, Division de la Technologie et de la Logistique de la Cnuced.
La directrice de la Cites, Ivonne Higuero a déclaré : “Nous espérons que cet outil renforcera le travail du Sri Lanka en matière de délivrance et suivi des permis Cites, en minimisant les erreurs humaines et en améliorant la connexion avec les différentes autorités au niveau national, pour une application plus efficace du cadre réglementaire de la Cites."
Le système offre un support automatisé de demande, traitement, délivrance et suivi annuel des permis CITES.
Il permet un suivi plus rapide et plus fiable par les autorités, fournit de meilleures données et des résultats non-préjudiciables et permet aux services du gouvernement de mieux cibler leurs enquêtes et mieux identifier les acteurs qui enfreignent la loi.
Il facilite également la transmission de permis électroniques et d'informations transfrontalières, ce qui accroît la transparence et déjoue l'usage de permis frauduleux.
(sources : site de la Cites)