Le 1er janvier 2020, l’Agence du numérique, le Commissariat général à l’égalité des territoires et Epareca sont devenus l’Agence nationale de la cohésion des territoires. Avec sa nouvelle feuille de route, elle est prête à accompagner les collectivités dans la mise en place de leur transition écologique et à les aider à relancer l’activité économique sur leur territoire.
Officiellement en place depuis le 1er janvier 2020, l’Agence nationale de la cohésion des territoires (ANCT) a pour mission de faciliter la concrétisation des projets des collectivités locales grâce à une ingénierie technique et financière. L’objectif est bien d’apporter le bon soutien aux territoires les plus fragilisés.
C’est avec ces trois modes d’intervention que l’agence va accompagner les collectivités locales :
Ils vont être poursuivis pour permettre le déploiement des programmes nationaux tels que « Action cœur de ville », « Territoires d’industrie », … et prochainement le programme Petites Villes de demain à destination des centralités de moins de 20.000 habitants.
Le rôle de l’ANCT est d’autant plus important dans ce cadre si particulier de crise sanitaire du Covid-19 et elle a bien pour objectif d’aider les collectivités à travers la relance économique de leur territoire. A ce titre, l’agence veut territorialiser les programmes d’appui, le programme Territoire d’industrie notamment, sera donc revisité pour se concentrer sur les enjeux de relocalisation ou de développement de circuits courts.
Ils ont vocation à aider les collectivités locales à concevoir leur propre stratégie et à soutenir des projets de développement pérennes adaptés aux défis et à la transition de leur territoire. Ces pactes ont déjà été déployés dans les Ardennes, la Nièvre ou encore la Creuse.
La feuille de route vient rappeler que l’intervention de l’ANCT n’est possible que là où l’offre fait défaut. Ainsi, 90% des demandes d’ingénierie doivent pouvoir trouver une solution locale. Le protocole veut, en effet, que lorsque le délégué territorial de l’agence trouve une offre locale, il désigne un chargé de suivi de projet. Si cela n’est pas possible et que le projet nécessite un appui national, le délégué territorial doit solliciter l’agence tout en justifiant l’insuffisance de ressources locales ou la complexité du projet ou encore la fragilité de la collectivité. Cependant, l’ANCT peut déléguer et faire appel à ses cinq opérateurs partenaires, l’Anah, l’Anru, le Cerema, la Banque des territoires et l’Ademe.
Dans sa feuille de route 2020, l’ANCT vient privilégier trois aspects de l’aménagement du territoire :
Courant juillet, l’agence devra passer son premier test : le lancement du programme de revitalisation des petites centralités, « Petites villes de demain », sera le baptême de l’ANCT. Ce programme d’appui est réalisé en lien avec l’Association des petites villes de France (APVF).
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