" Sont interdits, à compter du 1er
avril 2014, la fabrication, l'importation, la détention, la commercialisation
ou la distribution des emballages plastiques non-biodégradables " au Cameroun,
indique un communiqué du ministre camerounais de l'environnement, de la
protection de la nature et du développement durable diffusé le 6 janvier 2014.
Cette communication du ministre fait
suite à la mise en demeure adressée, par lui et son collègue en charge du Commerce, via un arrêté, le 24 octobre 2013, aux opérateurs du
secteur de la production, de l'importation et de la commercialisation au
Cameroun, des emballages plastiques. Les pouvoirs publics les invitaient ainsi à renoncer aux plastiques non-bio dégradables
qui représentent un menace sérieuse sur l'environnement.
Depuis le 24 octobre 2013, en effet,
le gouvernement camerounais annonçait, l'interdiction imminente des emballages
plastiques non-biodégradables à basse intensité, inférieure ou égale à 60
microns d'épaisseur ainsi que les granulés servant à leur fabrication. Et pour
cause, ceux-ci prennent plus d'un siècle pour se dégrader, une fois ingérés par
le sol ; causant ainsi grave danger sur la santé des plantes, des animaux
et des hommes.
Au Cameroun, les entreprises opérant
dans le secteur, négociaient une prolongation du délai d'application de l'arrêté
du 24 octobre 2013 afin de mieux gérer les à-coups économiques de cette mesure
révolutionnaire et brusque, plaidaient-elles. Elles sont prévenues depuis ce 6
janvier de ne plus disposer que de trois
mois pour se mettre à jour. Temps durant lequel, les inspecteurs et contrôleurs
environnementaux vont sensibiliser les acteurs de la chaîne sur le terrain.