Le lundi 8 septembre 2008 s'est ouvert à Cotonou, la 12e réunion conjointe africaine relative au Protocole de Montréal sur les substances appauvrissant la couche d'ozone. Une occasion pour les participants, de faire le bilan des actions menées contre l'érosion de la couche d'ozone d'une part et d'autre part d'arrêter de nouvelles résolutions et stratégies, pour mettre fin et ce, d'ici 2010, l'utilisation des substances appauvrissant la couche d'ozone. Ainsi, pendant 4 jours, les participants venus des pays signataires du protocole de Montréal, auront à examiner la contribution des pays africains à la réduction de la pollution de la couche d'ozone et à échanger sur les acquis en vue d'harmoniser les efforts pour l'atteinte de l'objectif de Montréal visant à sauvegarder la couche d'ozone.
A l'ouverture de cette réunion qui se tient à deux ans de l'échéance de 2010, le ministre en charge de l'environnement, Biaou Koudénoukpo a souligné que la lutte contre l'érosion de la couche d'ozone reste l'un des grands défis environnementaux à relever. Evoquant ces conséquences sur la santé, l'agriculture et l'économie des pays, elle a plaidé pour la sauvegarde de cette couche dont l'appauvrissement par des actions anthropiques constitue une sérieuse menace pour la vie sur terre.
Blaise Horisberger, représentant du Programme des Nations unies pour l'Environnement, a indiqué dans son intervention que, la lutte qui se mène contre l'érosion de la couche d'ozone depuis plus d'une décennie est prometteuse. Mais, il faudra l'intensifié a-t-il soutenu. Car, selon lui, l'échéance est presque à son terme et des difficultés ne manqueront pas. A Blaise Horisberger d'exhorter alors les différents pays à véritablement s'impliquer dans ce combat pour l'élimination complète des substances dégradantes. Tout en saluant l'adhésion massive des pays africains au protocole de 2010, le secrétaire exécutif du secrétariat ozone a préconisé mettre cette année à profit pour la prise et la mise en oeuvre d'actions. La rencontre de Cotonou est attendue pour élaborer la contribution de l'Afrique à la réussite de la lutte contre la dégradation de la couche d'ozone et pour retenir les grandes lignes pour l'élimination des Chloroflurocarbone (CFC) et autres substances dégradantes.