Au Burkina Faso, la catastrophe d'une pluie diluvienne d'environ 2,50m, du 11 septembre 2009 à Ouagadougou, réveille progressivement les consciences écologiques de toutes les couches socioprofessionnelles burkinabé. Le Burkina Faso a subi de plein fouet cette catastrophe au moment où il était en pleine organisation du sommet mondial du développement durable, qui s'est tenu à Ouagadougou les 9, 10 et 11 octobre 2009, et dont le thème était "changements climatiques : quelles opportunités pour un développement durable". Et en prélude à Copenhague, les acteurs de la société civile s'organise pour tenter de dégager une position commune et aussi, de contribuer à l’adaptation aux changements climatiques au Burkina...
En effet, il y a de quoi s'inquièter ont laissé entendre la société civile; car ont - ils dit : "Selon les scientifiques, la variabilité et le changement du climat seront de plus en plus perceptibles au Burkina. Ils justifient leur position par le fait que les régions de l’Est, de l’Ouest et du Sud-Ouest qui étaient jadis bien arrosées, sont de plus en plus frappées par des élévations de température et des poches de sécheresse. Par contre, le Nord, traditionnellement déficitaire en termes de précipitations, enregistre, ces dernières années, des fortes pluies « complètement inattendues », d’après les mots du conseiller technique du ministre de l’Environnement et du Cadre de vie"...
Saturnin Nadoum COULIBALY
Sidwaya, quotidien burkinabé du 23 novembre 2009
Pour en savoir plus : La société civile se serre les coudes (863 hits)