Dans le but de permettre aux acteurs de partager leurs expériences et connaissances sur la REDD+, le Centre de recherche forestière internationale ( CIFOR) a organisé les 25 et 26 avril 2014 à Ouagadougou, un atelier international sur le rôle des forêts dans le processus de réduction des émissions dues à la déforestation. La rencontre qui a réuni les experts venus de 14 pays d'Afrique, d'Asie et d'Amérique, a permis aux participants de partager les expériences en matière d'adaptation et d'atténuation.
« La REDD+ est un mécanisme qui est en négociation dans le cadre du climat au niveau international pour réduire les émissions des gaz à effet de serre, à la déforestation et à la dégradation des forêts. C’est pourquoi nous avons voulu permettre aux acteurs du processus d’échanger sur les initiatives qu’ils mènent sur cette thématique mais également sur le rôle des forêts dans l’adaptation et l’atténuation du changement climatique », a expliqué le coordonateur régional de l’Afrique de l’Ouest du CIFOR Mathurin Zida.
Au cours des travaux, deux tables rondes ont permis aux participants de partager les connaissances d’une part sur le statut de la REDD+, les principales opportunités et les principaux défis. D’autre part, il s’est agi d’exposer sur les expériences des synergies d’adaptation qui visent à diminuer le volume de gaz émis suite à une déforestation et d’atténuation. Au Burkina Faso, seul pays sahélien engagé dans le processus, le CIFOR a mis en œuvre en 2011 un projet dénommé « Forêt et adaptation aux changements climatiques en Afrique de l’Ouest ». « C’est un projet qui vise à contribuer et à promouvoir l’adaptation basée sur les écosystèmes forestiers dans les politiques et programmes de développement », a précisé Mathurin Zida.
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