Agriculteurs, agropasteurs, gestionnaires des ressources en eau des pays de l'Afrique de l'Ouest, du Tchad et du Cameroun sont en conclave sur les prévisions climatiques saisonnières.
La cérémonie était placée sous l'égide du ministre de l'équipement, des transports et du désenclavement, en présence du directeur général de Mali météo, du représentant du directeur général de ACMAD.
Dans son discours, le ministre KOUMARE a souligné que la partie subsaharienne de l'Afrique de l'Ouest demeure suivant des analystes, une des régions du monde les plus vulnérables aux effets de la variabilité et du changement climatique, avec son lot de conséquences dommageables sur son développement socio-économique et où, l'économie est fortement dépendante. La fréquence évolutive des pluies dans cette région : répartition, quantité, début, fin et durée a toujours eu des impacts très importants sur les productions agricoles et la sécurité alimentaire de la région. Cette fréquence des pluies est source d'indicateur de production agricole dans la région : "bonne si la pluviométrie est positive et mauvaise si les pluies ne sont pas abondantes".
Selon le ministre, la fréquence des pluies peut influer négativement ou positivement sur les semences. Il est donc nécessaire d'anticiper dans l'élaboration et la diffusion des caractéristiques de la saison des pluies un à deux mois avant son démarrage. Cela devrait permettre la prise de décisions, pour ensuite donner l'opportunité aux agriculteurs, aux gestionnaires des ressources en eau, aux décideurs de disposer d'informations appropriées pour la planification et la conduite opérationnelle de leurs activités agricoles quotidiennes...
Le Progrès
Y. KONATE
Source : www. malijet.com
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