Le Groupe de recherche appliquée en macroécologie (GRAME) qualifie le budget fédéral de "prévisible et peu ambitieux" en matière d'environnement.
Les efforts pour lutter aux changements climatiques requièrent davantage d'incitatifs que ceux présentés par le gouvernement canadien.
Le programme écoÉNERGIE, qui vise à augmenter l'efficacité énergétique des bâtiments, n'a obtenu qu'une prolongation d'un an alors qu'un tel incitatif nécessite une vision à plus long terme.
L'élimination de certaines subventions aux compagnies exploitant les sables bitumineux est certes louable, mais la timidité de cette mesure la rend totalement inefficace. Le gouvernement fédéral estime que ces changements feront augmenter ses revenus de 15 millions de dollars en 2011-2012 et de 30 millions en 2012-2013.
" Un maigre 15 millions de dollars de "subventions non-accordées" correspond à moins de 0,05% des bénéfices d'exploitation annuel des entreprises d'extraction pétrolière et gazière (chiffrés à 30,3 milliards de dollars en 2006 selon Statistiques Canada). Il n'y a pas de quoi inquiéter l'industrie ! " explique Jonathan Théorêt, directeur du GRAME.
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Le GRAME est un OBNL indépendant et multidisciplinaire fondé en 1989 et basé à Lachine, Montréal. Il oeuvre à la promotion du développement durable en tenant notamment compte du long terme et des enjeux globaux, dont celui des changements climatiques, par la promotion des énergies renouvelables, de l'aménagement urbain et des transports durables, de l'efficacité énergétique et de l'utilisation d'incitatifs économiques en gestion de l'environnement.
L'organisme vise à contribuer à l'amélioration de la gestion des ressources naturelles, des choix énergétiques et de l'aménagement du territoire afin d'en maximiser les bénéfices sur l'environnement et pour les consommateurs, dans une perspective macroécologique et d'équité intergénérationnelle.
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