Instance permanente sur les questions autochtones
L’Instance permanente sur les questions autochtones a achevé le 21mai les travaux de sa troisième session, entamés le 10 mai dernier et consacrés cette année aux femmes autochtones, considérées comme des « exclues parmi les exclues », en raison de la marginalisation et de la discrimination dont elles sont victimes dans leurs pays.
« Les femmes sont les agents du changement », a déclaré Julian Hunte, Président de l’Assemblée générale. « Nous devons continuer à reconnaître leur contribution significative au bien-être de leurs communautés. »
Au cours des deux semaines de débat, les 16 experts indépendants de l’Instance ont entendu les revendications et préoccupations en matière de droits de l’homme, de culture, d’éducation, de développement économique et social, d’environnement et de santé, d’environ 1 500 représentants des quelque 300 à 500 millions d’autochtones recensés dans le monde. Pour le Président de l’Instance, Ole Henrik Magga, celle-ci doit maintenant réagir plus efficacement aux violations des droits de l’homme dans le monde et renforcer son interaction avec les organes des Nations Unies.
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