Présentant les positions du Groupe Afrique, le président de ce groupe, monsieur Mpanu-Mpanu, a alimenté les débats entre les pays de la francophonie, ce dimanche. Bien qu'il est maintenant certain que la conférence de Cancún n'aboutira pas au résultat escompté à Copenhague, c'est-à-dire un accord contraignant pour la période post-2012, des décisions sur des enjeux spécifiques comme le financement ou le transfert de technologies propres vers les pays en développement pourront être prises. Dans un tel contexte, monsieur Mpanu-Mpanu a affirmé que le Groupe Afrique ne veut pas repartir de Cancún les mains vides. S'exprimant au nom de pays très vulnérables aux impacts négatifs des changements climatiques, le Groupe Afrique insiste, entre autres, sur la prise en compte de ces vulnérabilités et la réalisation rapide d'actions d'adaptation.
Réunis à l'initiative de l'Institut de l'Énergie et de l'Environnement de la Francophonie (IEPF), les différents délégués des pays membres, les observateurs de l'Organisation Internationale de la Francophonie (OIF) et les participants de la société civile ont aussi exprimé une forte volonté de tirer parti des synergies de négociations entre les pays membres de l'OIF, qui réunissent à la fois des pays développés et des pays en développement.
De nombreux participants à cette rencontre ont insisté sur la nécessité de renforcer les priorités de développement en utilisant des projets visant l'atténuation des changements climatiques et l'adaptation aux impacts négatifs de ces changements.
Par Caroline De Vit, ÉcoRessources Consultants.
[COP16-climat]
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