Jeudi 6 mars, de très importantes responsables politiques ou économiques de partout dans le monde ont appelé de leurs vœux à un plus grand rôle politique pour les femmes dans la résolution des conflits et l’éradication de la pauvreté.
Plus de 50 participantes, y compris des responsables, des ministres des Affaires étrangères, des législatrices, des premières dames et des hautes fonctionnaires de l’union européenne et des Nations Unies ont participé au débat afin de mettre en avant l’autonomisation et le renforcement des capacités des femmes lors de la journée internationale des femmes, le samedi 8 mars à Bruxelles.
« C’est ici que nous, femmes dont les voix comptent, avons un rôle à jouer », a déclaré la commissaire aux relations extérieures de l'UE Benita Ferrero-Waldner, qui a accueilli la conférence. « Nous devons relever le défi et pousser au changement, parce que si nous ne le faisons pas qui le fera ? ».
La commissaire a ajouté que les femmes étaient souvent les premières à souffrir pendant les atteintes à la sécurité que ce soit pendant la guerre, la pauvreté ou les désastres normaux.
Les « femmes sont souvent les membres les plus vulnérables de la société, sujettes à discriminations et abus, comme les pratiques traditionnelles nuisibles ou les lapidations », a ajouté Mme Ferrero-Waldner, tout en renchérissant sur la responsabilité des leaders féminins a « donner leur voix à celles qui autrement seraient aphones. »