Les corridors d’habitat préservent la biodiversité et la santé des écosystèmes des territoires fragmentés
Selon une nouvelle étude menée par l’Université McGill, la conservation des
corridors d’habitat (soit les minces bandes d’habitats restants faisant le lien
entre les régions fragmentées des habitats naturels) en vue de la mise en place
de réseaux d’habitats est une stratégie de conservation prometteuse pour la
préservation des processus ayant trait à la biodiversité et aux
écosystèmes.
En contribuant au recyclage des éléments nutritifs, à la
séquestration du carbone, à la régulation du climat et à la résistance aux
espèces envahissantes, la diversité biologique joue un rôle essentiel dans le
fonctionnement des écosystèmes. Aux quatre coins du monde, la perte et la
fragmentation des habitats causées par l’humain entraînent une réduction de la
biodiversité et, de ce fait, une rupture des liens existants entre les fonctions
de la biodiversité et celles des écosystèmes.
Appuyé par une équipe du
Département de biologie de l’Université McGill et des collègues de l’Université
de Nottingham, au Royaume-Uni, le professeur Andrew Gonzalez, titulaire de la
Chaire de recherche du Canada sur la biodiversité, a réalisé une étude qui sera
publiée dans le prochain numéro de la revue Ecology Letters. Cette étude a
permis de découvrir le rôle essentiel joué par la connectivité des habitats dans
la préservation de la biodiversité.
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