Au Bénin, certains espaces naturels sont menacés par le braconnage (gibier), la recherche de nouvelles terres agricoles, le ramassage du bois de chauffe. Les activités rurales constituent la base de l'économie du Bénin et constituent par la même occasion la majeure source de dégradation de l'environnement. La forêt classée de la Lama qui est une relique de forêt dense semi décidue du "Dahomey Gap" localisée entre 6°55' et 7° de latitude Nord puis 2°4' et 2°12' de longitude Est. Cette forêt qui couvrait 16.250 ha en 1946 a été progressivement colonisée par des populations agricoles et actuellement, les vestiges de la forêt naturelle dénommées "Noyau central" couvrent seulement 4.777 ha dont 6% de plantations de Tectona grandis et Gmelina arborea et 40% de forêt dense, le reste étant composé de jachères. C'est le domaine du singe à ventre rouge (cercopithecus erythrogaster erythrogaster), une sous-espèce de primate endémique du Dahomey gap, dont on retrouva la traces en 1990 dans la forêt de la Lama, il apparait donc comme l'un des primates les plus gravement menacés d'extinction. Maximin Djondo, et son équipe de "BEES ONG" ont réussi à faire de l'écotourisme un levier de développement dans les zones périphériques de la forêt classée de la Lama.