Des chercheurs allemands et britanniques ont développé une carte du
monde montrant que seuls 25% de la surface des océans sont soumis à une
surveillance pour la protection des baleines et des dauphins. Il
suffirait simplement aux scientifiques de collecter les informations sur
les organismes marins pour déterminer les influences négatives et ainsi
établir des informations fondamentales à la recherche et à la
protection environnementale.
L'étude, présentée dans la revue PLoS ONE, suggère que les eaux
internationales soient surveillées plus étroitement et que de nouvelles
méthodes d'analyses soient développées.
Des chercheurs de l'Albert-Ludwigs-Universität de Fribourg en
Allemagne et de l'université de Saint Andrews au Royaume-Uni ont analysé
plus de 400 études sur les baleines réalisées dans la période
1975-2005. Après avoir numérisé les différentes cartes, l'équipe a
découvert d'énormes zones non couvertes. La majorité des observations
ont été réalisées dans les eaux de pays développés, comme l'Europe et
l'Amérique du Nord. Les corps d'eaux dans l'hémisphère sud ont
généralement été ignorés, seules les eaux de l'Antarctique ont été
inclues.
"Généralement, un effort important pour le suivi de la distribution
et l'abondance des cétacés en utilisant des équipements visuels à bord
de navires et d'études de transect en ligne (ou line-transect)", peut-on
lire dans l'étude. "Malgré ces efforts, nos analyses montrent des zones
vides: seul un quart de la surface océanique a été couvert par ces
études au cours des 30 dernières années, et de nombreuses régions
étaient peu étudiées ou simplement ignorées."
Selon les chercheurs, la raison principale du suivi des baleines est
le marché pour du thon "ne portant pas atteinte aux dauphins", qui ne
fonctionne que si des dauphins ne sont pas tués lors des pêches
accidentelles.
Source : CORDIS
Copyright © Communautés européennes, 2012
La
Commission des Communautés européennes, ni aucune personne agissant en
son nom ne peut être tenue responsable de l'usage qui pourrait être fait
des informations ci-jointes. Ces informations proviennent du service
communautaire d'information sur la R&D (CORDIS). Les services CORDIS
sont hébergés par le serveur CORDIS à Luxembourg -
http://cordis.europa.eu/ . L'accès à CORDIS est actuellement
gratuit.
Lire l'article Cordis (774 hits)
Lire l'article de la revue PLOS ONE (1099 hits)