Les autorités de l’Equateur ont annoncé, le 4 septembre dernier à Mbandaka, que l’inventaire du carbone forestier de cette province de la République démocratique du Congo (RDC) sera lancé à la fin du mois. Le but de cette opération est d’évaluer la quantité et la valeur réelle du carbone séquestré dans la forêt de cette province, a laissé entendre le chef de division des inventaires et aménagements forestiers au ministère de l’Environnement, André Kondjo Shoko.
L’opération qui va durer deux mois, va concerner une dizaine de sites qui ont été ciblés. « En RDC, nous avons 155 millions d’hectares de forêts. Mais en poids de carbone forestier, c’est combien? S’il y a une déforestation, comment le pays peut évaluer la perte en carbone? Et en cas de restauration de forêt aussi, quelle quantité de carbone restaurée? C’est la méthode perte-gain ». Avant d’ajouter que « la communauté internationale a besoin qu’on restaure les forêts pour amoindrir le réchauffement planétaire ».
La quantité de carbone retenue par la forêt sera déterminée par les travaux de télédétection qui donneront lieu à une cartographie. Selon André Kondjo Shoko, ce projet bénéficie d’une dotation en matériel roulant provenant du Japon, et de l’appui de la FAO et du PNUD à travers l’UN-REDD.