Si le droit à un environnement sain constitue un droit humain fondamental, sa jouissance effective dépend, en fait, du comportement des individus vis-à-vis de l’environnement.
Il se pose alors des questions concrètes, telles que celles du rôle ou de la responsabilité du citoyen dans la préservation ou la dégradation de l’environnement, du comportement idéal du citoyen en matière d’environnement, ou encore des modalités de mise en œuvre du droit à un environnement sain.
Ces modalités n’ont pas été omises dans la Constitution. En effet le titre II de l’article 29 stipule que la protection, la défense et la promotion de l’environnement sont un devoir pour tout citoyen ». Le développement doit viser le plein épanouissement des êtres humains d’aujourd’hui et de demain. L’être humain fait partie d’un système complexe de relation et d’interrelations avec son milieu naturel. Il en résulte que l’être humain fait partie d’un système complexe de relations et d’interrelations avec son milieu naturel. Il en résulte que toute action humaine a des effets directs ou indirects insoupçonnés.
Nous devons chacun, prendre des mesures et prendre conscience de la part de responsabilité que nous portons à travers l’exercice des droits et devoirs en matière de préservation de l’environnement.
Des mesures qui participent à leur manière au développement de l’écocitoyenneté de chacun, afin que la notion de devoirs de l’homme envers l’environnement prenne sens.