Discours d'ouverture par le directeur exécutif adjoint du PNUE, Ibrahim Thiaw
" Aujourd'hui, je suis particulièrement fier de célébrer avec vous les 40 ans de la Convention de Barcelone. Quarante ans de succès. Quarante ans de gestion d'un écosystème exceptionnel, que pas un, pas deux, mais trois continents ont en partage ! Quarante ans de coopération nord-sud, de collaboration et de solidarité, au delà des divergences politiques, des déchirements sociaux, et des différences économiques. La Convention n'a jamais fléchi aux humeurs changeantes, aux vagues d'incompréhension et même aux guerres, nombreuses, qui, hélas aujourd'hui encore, déversent sur le monde leur flot de malheur et de détresse.
S'il y a un symbole méditerannéen auquel l'on peut associer la Convention de Barcelone, c'est peut-être l'olivier, cette espèce jadis sacrée par Athena, et qui alimente les veines de l'espace circum-méditérannéen.
Peut-être que les fondateurs de la Convention avaient-il en tête l'olivier, cet arbre dont la longévité n'a d'égal que son extraordinaire élasticité géographique et son endurance faces aux aléas climatiques?
Les fondateurs avaient peut-être une volonté manifeste de couler durablement la fondation de la Convention sur un béton de Paix, laquelle, comme on le sait, est symboliquement représentée par les branches d'olivier, lorsqu'ils ont confié le secrétariat de la Convention à un Programme des Nations Unies?
Peut-être, dans leur volonté d'être inclusifs, avaient-ils le souci de ne laisser personne dehors, un peu comme Noé qui, au fond de son Arche, n'avait oublié aucune espèce, même pas son pigeon blanc qui portait dans son bec une brindille d'olivier?"...
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