Le quatrième Congrès mondial des réserves de biosphère s'est conclu, le 17 mars 2016 à Lima, au Pérou, par l'adoption d'une déclaration pour faire converger la gestion des réserves de biosphère, le Programme de développement durable de l'ONU à l'horizon 2030 et l'Accord sur le climat signé à Paris fin 2015, a salué vendredi l'Organisation des Nations Unies pour l'éducation, la science et la culture (UNESCO).

La nouvelle édition du Congrès mondial des réserves de biosphère a pris fin avec l'adoption d'une déclaration et d'un plan d'action qui fixent l'orientation du Programme de l'UNESCO sur l'homme et la biosphère (MAB) et son Réseau mondial des réserves de biosphère pour les dix prochaines années, a déclaré l'agence dans un communiqué de presse.

La Déclaration de Lima, adoptée par acclamation par le millier de participants au Congrès, se propose de faire converger la gestion des réserves de biosphère avec le Programme de développement durable de l'ONU à l'horizon 2030 et l'Accord sur le climat signé à Paris fin 2015, a poursuivi l'UNESCO.

Le texte recommande que les communautés locales puissent jouer un rôle « plus large et plus actif » concernant la gestion des réserves et la mise en place de « nouveaux partenariats entre sciences et politiques, gouvernance nationale et gouvernance locale, et acteurs des secteurs public et privé ». En outre, la Déclaration appelle à intensifier la participation « des groupes et organisations de citoyens, en particulier autochtones, ainsi que des communautés de jeunes ». Elle souligne également la nécessité de renforcer la collaboration avec des établissements scientifiques comme les universités ou les centres de recherche.

Il existe actuellement 651 réserves de biosphère de l'UNESCO réparties dans 120 pays, a rappelé l'agence.

« Il s'agit de sites d'importance mondiale pour la diversité biologique et la diversité culturelle, qui représentent presque tous les écosystèmes de la planète », a déclarant l'UNESCO, ajoutant que le texte réaffirme la volonté d'identifier et de désigner une réserve de biosphère dans tous les pays qui ne l'ont pas encore fait.