De 2000 à 2010, les émissions globales de dioxyde de carbone (CO2) ont augmenté plus rapidement que durant les trois dernières décennies selon le PNUD, qui note une augmentation de 50 % des émissions depuis 1990. 175 pays se sont engagés à respecter l’Accord de Paris (COP21) et lutter contre les changements climatiques à travers le 13e Objectif de Développement Durable établi par le Programme des Nations Unies. Si la loi « Grenelle 2 » votée en 2010 fixait l’ambitieux objectif de préserver 2 % de la superficie terrestre du territoire métropolitain d’ici 2019, l'aménagement d'aires protégées ne concernait que 1,4 % du territoire en 2018.
Placé sous le haut patronage du secrétariat exécutif de la Convention sur la diversité biologique, le concours Capitale française de la Biodiversité, organisé chaque année depuis 2010, est l’occasion de mettre en avant les actions mises en place par les municipalités pour préserver la biodiversité. Le thème de l’édition 2019 est « Climat : la nature source de solutions ». Les communes et intercommunalités sont récompensées pour leur capacité à collaborer ensemble pour établir des solutions naturelles, permettant de lutter contre le changement climatique. Création de réserves naturelles, plantation de haies, dépollution ou encore réaménagement favorisant la biodiversité, les mesures prises par les collectivités territoriales pour atténuer le changement climatique et trouver des solutions adaptées au milieu (inondations, glissements de terrain…) sont publiées chaque année dans un recueil.
Jusqu’au 30 avril 2019, les collectivités qui souhaitent participer au concours peuvent remplir un dossier de candidature qui sera étudié par le comité scientifique et technique cet été. L’opération se clôture à l’automne par la cérémonie de remise des prix.
Au-delà d’un concours qui permettra de désigner la Capitale française de la biodiversité 2019 et les meilleures collectivités par catégorie « libellules » (villages, petites villes, villes moyennes, grandes villes, intercommunalités), l’opération est avant tout un dispositif de sensibilisation,de valorisation des bonnes pratiques, faisant la promotion de l’animation territoriale à travers l’échange entre acteurs locaux. Les ateliers gratuits ouverts aux agents de l’État et élus des collectivités territoriales dans le cadre du concours est l’occasion d’échangerautour des enjeux de la préservation de la biodiversité par des entités publiques et privées. Qu’il s’agisse de solutions dans le milieu agricole, forestier, urbain ou aquatique, les actions menées par les communes pour favoriser la connaissance à travers l’élaboration d’atlas et d’inventaires ont été récompensées lors de la précédente édition du concours de la Capitale biologique. Améliorant le cadre de vie des habitants et leur santé, la biodiversité et le climat, les solutions primées sont donc multifonctionnelles et innovantes puisqu’elles doivent présenter un avantage économique pour la collectivité. Besançon a été désignée "Capitale française de la Biodiversité 2018" parmi les 127 communes et intercommunalités participantes. MOGED
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