Vu la situation actuelle en France et dans le monde entier liée au coronavirus, une série d’événements cruciaux pour l’environnement ont été reportés. L’année 2020 devait pourtant être charnière pour le climat et la biodiversité.
Avec les mesures de distanciation sociale, l’interdiction de franchir les frontières et de se réunir dans de nombreux pays, et les aéroports fermés, de nombreux colloques majeurs pour l’environnement ont dû être reportés. Lundi 13 avril au soir, le Président Emmanuel Macron, a même confirmé que les grands événements sont interdits jusqu’à mi-juillet en France, date qui peut être encore reportée.
COP15 Biodiversité, réunion de l’UICN sur la nature, COP26 sur le changement climatique
La COP15 de la Convention sur la Diversité Biologique (CBD) ou COP15 Biodiversité, qui devait se tenir à Kunming, en Chine, du 19 octobre au 1 novembre, est reportée à une date ultérieure, encore non fixée, mais probablement en 2021. La Convention des Nations unies sur la biodiversité a annoncé le 23 mars dans un communiqué que les dates devront être “ajustées”, les alternatives étant en discussion actuellement entre les différents gouvernements.
Ce sommet pour la biodiversité était très attendu car il devait fixer un cap à trente ans pour les efforts internationaux sur la biodiversité, avec des objectifs de résultats et d’évaluations sur les dix prochaines années. Mais la pandémie de coronavirus, qui sévit depuis plusieurs mois désormais, a entraîné le report de deux réunions préparatoires qui se tiendront finalement en août et septembre, décalant le calendrier initial.
Le Congrès de l’UICN (Union Internationale pour la Conservation de la Nature) à Marseille été décalé en janvier 2021. Il devait se tenir en juin. Ce sommet se déroule tous les quatre ans, et avait eu lieu aux États-Unis en 2016.
En ce qui concerne la COP26 sur le climat, qui devait se dérouler en novembre 2020 à Glasgow (Royaume-Uni), celle-ci est également reportée à une date indéterminée, peut-être en 2021. Cette conférence placée sous l’égide de la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques était cruciale cette année. Chaque pays devait, dans le cadre de l’Accord de Paris sur le climat, pour la première fois, soumettre de nouveaux objectifs de réduction de leurs émissions de gaz à effet de serre pour 2025. En effet, certains comme le Japon, en mars dernier, avaient réalisé des propositions très peu ambitieuses.
De nombreux experts, comme le nouveau patron du Global Carbon Project et l’ancienne responsable scientifique Corinne Le Quéré, devenue la patronne du Haut Conseil pour le climat en France, estiment déjà que la baisse mondiale des émissions de CO2 pourrait dépasser les 5% cette année, du fait de la pandémie actuelle. Cependant, une fois la crise passée, il sera nécessaire que les plans de relance au plan social et économique annoncés soient cohérents avec les engagements mondiaux pour le climat pour que cette réduction soit durable. Pour rappel, une baisse de 7,6% des émissions de gaz à effet de serre par an d’ici à 2030 doit être atteinte selon l’Unep (Programme des Nations unies pour l’environnement), pour contenir la hausse de la température mondiale au-dessous de 1,5°C.
ALTEREA devait également participer sur ce premier semestre 2020 a de nombreux événements liés au secteur du bâtiment et de l’environnement comme les congrès ATTF Bretagne ou Bourgogne Franche-Comté ainsi que les Rencontres Nationales de l’Ingénierie Territoriale en mai ou encore le salon des maires d’Ile de France en juin. Ces événements ont tous été reportés mais ALTEREA aura plaisir de vous y retrouver soit en fin d’année ou l’année prochaine et vous tiendra informer des nouvelles dates de rendez-vous.
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